7 bonnes raisons de déposer dans l'archive ouverte HAL

Pour un chercheur, les avantages d'un dépôt dans une archive ouverte sont multiples

Elargir la visibilité de mes travaux scientifiques

Les articles déposés dans HAL sont visibles dans les moteurs de recherche et portails suivants :

  • Google et Google Scholar pour l'ensemble des disciplines (plus de 80 % des consultations d'articles sont faites à partir de Google et Google Scholar)
  • PubMed et PubMed Central pour les sciences du vivant, avec des liens directs vers les dépôts HAL.
  • BASE (Université de Bielefeld - Allemagne)
  • etc.

Par ailleurs, il est possible de transférer vos dépôts HAL vers les archives ouvertes ArXiv, PubMed Central et RePec, pour encore plus de visibilité.

A savoir : pour augmenter la visibilité de vos articles HAL, préférez des fichiers PDF plus légers (moins de 10 Mo) et multipliez les liens vers HAL, en intégrant l'adresse pérenne du fichier déposé sur HAL dans vos références bibliographiques, sur votre page web personnelle, sur le site de votre laboratoire, etc.

Augmenter l'impact scientifique de mes travaux

Des études scientifiques établissent une corrélation manifeste entre le taux de citations et dépôt en archive ouverte ou libre accès.
Parmi ces études :

  • Article JMLA (2020) : "Conclusion: Based on the available literature, institutional repositories appear to have a positive impact on citation count, exposure or presence, and administrative burden."
    Demetres, Michelle R., Diana Delgado, and Drew N. Wright. "The impact of institutional repositories: a systematic review." Journal of the Medical Library Association: JMLA 108.2 (2020): 177. https://dx.doi.org/10.5195%2Fjmla.2020.856
  • Article JAL (2020) : "The evidence here suggests that green OA, despite delays in access, enjoys a significant advantage in citation rates over gold OA, possibly due to enhanced discoverability."
    Young, Jonathan S., and Patricia M. Brandes. "Green and gold open access citation and interdisciplinary advantage: A bibliometric study of two science journals." The Journal of Academic Librarianship 46.2 (2020): 102105. https://doi-org.passerelle.univ-rennes1.fr/10.1016/j.acalib.2019.102105
  • Article Scientometrics (2010). Etude comparative de 4 839 articles publiés dans 5 revues de référence en physique. Au moment de la publication des articles en revue, les articles déposés dans une archive ouverte (ArXiv) récoltent 20 % du total cumulé de citations sur 3 ans (période allant de 1 an avant publication, et 2 ans après publication). L'écart se creuse après publication : au bout de 2 ans, on comptabilise en moyenne 14 citations pour les articles déposés dans ArXiv, contre moins de 4 pour les articles non déposés dans l'archive ouverte.
    Citing and Reading Behaviours in High-Energy Physics. How a Community Stopped Worrying about Journals and Learned to Love Repositories - Gentil-Beccot, Anne et al. Scientometrics 84 (2010) 345. http://dx.doi.org/10.1007/s11192-009-0111-1

Un article visible dans une archive ouverte est 2 fois plus cité qu'un article non déposé (étude comparative de l'Université de Liège sur 2 échantillons d'articles : nombre de citations des articles référencés dans le Web of Science et Scopus, déposés ou non dans l'archive ouverte Orbi de l'institution.

Une saisie unique pour mes rapports

HAL permet un gain de temps, en vous évitant la double voire multiple saisie. Une saisie unique dans HAL permet d'alimenter :

  • Les bilans bibliographiques Hcéres, grâce à l'outil ExtrHAL mis au point par notre équipe.
  • Vos rapports d'activité :
    - CRAC : le système HAL est interconnecté avec l'application CRAC, c'est à dire que les chercheurs ayant rentré leurs publications dans HAL retrouvent la liste de ces dépôts dans la fiche chercheur.
    - RIBAC (Recueil d'Informations pour un oBservatoire des Activités des Chercheurs en SHS).
  • Votre CV dans HAL.
  • Votre page web : soit en insérant un lien vers la page HAL de vos publications, soit en intégrant directement cette page dans votre site web ou sur le site de votre laboratoire.
  • La collection HAL de votre laboratoire, de votre équipe, de vos tutelles (Rennes 1, CNRS, Inserm, etc.)
  • Les archives ouvertes spécialisées : ArXiv, PubMed Central, RePEC
  • EndNote, Zotero : export de notices HAL dans vos gestionnaires de bibliographies.

Bénéficier de services à haute valeur ajoutée

HAL vous offre un ensemble de services personnalisés, associés à vos dépôts d'articles :

  • Export de listes de publications : grâce à l'outil ExtrHAL.
  • Consultation de ses publications HAL avec l'outil MyHAL.
  • Statistiques et rapports avec l'outil VizuHAL.
  • Pages web dynamiques : page alimentée dynamiquement au fur et à mesure des dépôts dans HAL. Possibilité d'insérer un lien vers cette page ou d'intégrer la page elle-même dans votre page personnelle ou sur le site du laboratoire ou de votre équipe. Ceci vous évite une double saisie.
  • Alertes : pour être informé des publications de vos collègues.
  • Pages web personnelles : vous pouvez disposer d'une page personnelle affichant votre CV, vos publications personnelles et d'autres données.

Apporter une protection juridique à mes travaux

  • Conservation des droits d'auteur : tout document publié dans une archive ouverte est protégé par le droit d’auteur.
  • Datation certifiée : HAL permet d’établir l’antériorité scientifique (date du dépôt) et la paternité du document (identifiant unique).

Garantir la pérennité des fichiers et des accès

  • Pérennité des liens : URL uniques pérennes permettant des citations stables de ses travaux.
  • Pérennité des fichiers et des formats : tous les documents déposés dans HAL sont dupliqués sur les serveurs du CINES, ce qui garantit l'accès à long terme aux fichiers, ainsi que la pérennité des formats.
  • Les sites web des laboratoires et pages personnelles de chercheurs : n'offrent pas les mêmes garanties (combien de pages personnelles de chercheurs ne sont plus accessibles au bout de x années ?).

Garantir un accès libre et gratuit à la recherche

  • Les chercheurs et enseignant-chercheurs produisent de la recherche financée sur fonds publics, écrivent des articles, évaluent gratuitement d’autres travaux (comités de lecture), fournissent le plus gros du travail de mise en forme.
  • Les universités n’arrivent plus à maintenir leurs budgets d’acquisition de revues, qui plus est dans un contexte de crise. Augmentation phénoménale du coût des abonnements (+ 302 % contre + 82 % pour indice des prix à la consommation, de 1986 à 2005). Même une université aussi riche que Harvard annonçait en 2012 qu’elle n’avait plus les moyens de renouveler ses abonnements et qu'elle incitait ses chercheurs à déposer leurs travaux dans l'archive ouverte institutionnelle.
    A titre d'exemple, les dépenses d'abonnements documentaires 2020 de niveau recherche de l'Université de Rennes 1 étaient de 1,2 millions d'euros, soit environ 1 000 euros par enseignant-chercheur et chercheur.
  • Les gros éditeurs commerciaux scientifiques (Elsevier, Wiley, Springer...) imposent des taux d’augmentation annuels qui leur garantissent des taux de rentabilité de 30 à 40 % (37 % pour Elsevier en 2019). Sources : Elsevier et Wiley.