Les revues hybrides

Ces revues font payer 2 fois ! Le coût de la diffusion open access et l'abonnement à la revue
The Chimera on a red-figure Apulian plate, c. 350–340 BC (Musée du Louvre) By Lampas Group - Jastrow (2006), Public Domain

De l'Open Access « à la carte »

La plupart des grands éditeurs scientifiques (Elsevier, Springer, Wiley, etc.) proposent des revues dites « hybrides » : elles ne sont accessibles que sous abonnement, mais l'auteur est libre d'y publier ses travaux en open access, moyennant versement de frais de publication supplémentaires APC.

Exemples : Wiley OnlineOpen, Springer OpenChoice, Article Sponsorship (Elsevier), etc.

Une formule très coûteuse

Hors accords négociés, l'institution paie deux fois : d'une part l'abonnement à la revue, généralement compris dans un bouquet ou une collection, d'autre part, les frais de publication ou APC. De son côté, l'éditeur est gagnant sur les deux tableaux.

Par ailleurs, les APC sont généralement beaucoup plus élevés dans les revues hybrides que dans les revues « full open access » (coût moyen : 2500 € pour une revue hybride contre 1500 € pour un éditeur full open access*).

C'est la raison pour laquelle nous déconseillons aux auteurs le choix de cette option, hors accords négociés. D'autant qu'il existe une alternative : l'auteur peut à la fois publier son article sans APC dans la revue sous abonnement et diffuser en parallèle le manuscrit auteur « post-print » (équivalent du PDF publié, sans la mise en forme de l'éditeur) dans une archive ouverte comme HAL-Rennes 1.

----------------------------------------------------

* Données 2017 issues de l’enquête nationale sur les dépenses APC coordonnée par le consortium Couperin et les données 2017 et 2018 publiées sur la plateforme OpenAPC par différents établissements et consortiums dans le monde.