De l'Open Access « à la carte »
La plupart des grands éditeurs scientifiques (Elsevier, Springer, Wiley, etc.) proposent des revues dites « hybrides » : elles ne sont accessibles que sous abonnement, mais l'auteur est libre d'y publier ses travaux en open access, moyennant versement de frais de publication supplémentaires APC.
Exemples : Wiley OnlineOpen, Springer OpenChoice, Article Sponsorship (Elsevier), etc.
Une formule très coûteuse
Hors accords négociés, l'institution paie deux fois : d'une part l'abonnement à la revue, généralement compris dans un bouquet ou une collection, d'autre part, les frais de publication ou APC. De son côté, l'éditeur est gagnant sur les deux tableaux.
Par ailleurs, les APC sont généralement beaucoup plus élevés dans les revues hybrides que dans les revues « full open access » (coût moyen : 2500 € pour une revue hybride contre 1500 € pour un éditeur full open access*).
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* Données 2017 issues de l’enquête nationale sur les dépenses APC coordonnée par le consortium Couperin et les données 2017 et 2018 publiées sur la plateforme OpenAPC par différents établissements et consortiums dans le monde.